Leo Fabrizio développe une procédure réfléchie d’enquête sur le réel, par une investigation en profondeur dans la réalité des villes. Son outil de représentation privilégié – la chambre photographique du “peintre de la vie moderne” – lui impose une scrutation analytique des territoires urbanisés qu’il investit. En réinventant l’exigence documentaire, il déploie plusieurs registres d’images qui s’adaptent au sujet observé et permettent la construction d’un “portrait de ville”. L’on passe ainsi successivement du genre du tableau de paysage à un protocole sériel, d’une suggestion onirique à une objectivité descriptive.

– Pascal Beausse, curateur et critique d’art.

Mais il ne faudrait cependant pas se laisser absorber par une certaine qualité « spectaculaire» des images de Leo Fabrizio. C’est dans la mise en perspective de son travail qu’on perçoit la radicalité de son propos. Le travail de Leo Fabrizio sur le paysage contribue, au-delà des questions esthétiques, a s’interroger sur la préservation de la diversité des sociétés humaines et du monde naturel dans lequel ces sociétés évoluent.

– Paul Cottin, curateur.

Si habiter, bâtir, est l’un des traits fondamental de l’être, alors Leo Fabrizio, à travers ses séries documentaires, demande qui nous sommes et qui nous rêvons d’être.

– Jean-Emmanuel Denave, critique d’art.